Programme

Quatuor Cosmos

Église 20h30
Callian

  • Bernard Prat , violon
  • Elena Satué , violon
  • Laura Fernandez , alto
  • Oriol Prat , violoncelle

Joaquin Turina (1882 – 1949 ) : La oracion del torero

Manuel Rodríguez Valenzuela (1980-))  :   Patres II (2023)

W. Amadeus Mozart (1756-1791) :  Quatuors à cordes la mineur op. 41/1

Johannes Brahms (1833 – 1897) : Quatuor à cordes n°2 op. 51/2

La oracion del torero
La Oracion Del Torero (La prière du torero, op. 34) est un bref poème symphonique écrit en 1925. D’abord écrit pour quatuor de luth, il fut rapidement arrangé par le compositeur pour quatuor à cordes, comme nous le présentons ici. Elle a ensuite été transcrite pour orchestre à cordes et est devenue depuis l’une des œuvres les plus populaires du compositeur. Joaquin Turina (1882-1949) était un compositeur classique espagnol. Contrairement à ses contemporains, tels que Granados et Falla, il a écrit plusieurs pièces de musique de chambre, dont beaucoup sont encore jouées aujourd’hui. Il a étudié à Paris avec Ravel et Debussy, dont les influences sont perceptibles dans ses œuvres, ainsi que celles de la musique traditionnelle andalouse.

Patres II (2023)
Manuel Rodríguez Valenzuela (Valence, 1980) est un compositeur formé à l’Escola Superior de Música de Catalunya à Barcelone, à l’Académie Sibelius à Helsinki (Finlande) et à l’Académie royale de musique d’Aarhus (Danemark). Il a reçu le prix Tremplin de l’Ensemble intercontemporain et le prix de composition de l’INAEM et du Collège d’Espagne de la Cité internationale universitaire de Paris, entre autres. Sa musique a été jouée par Curious Chamber Players (Suède), CrossingLines Ensemble (Espagne), l’Ensemble Intercontemporain (France) et l’Ensemble Mosaik (Allemagne), entre autres.

Adagio et fugue KV 546
En marge des vingt-trois quatuors, comment ne pas évoquer — même si Mozart la destinait indifféremment au quatuor ou à un orchestre à cordes — cette œuvre isolée à laquelle il mit une dernière main en juin 1788 ? La fugue n’est autre que la transcription de la très belle fugue pour deux pianos K 426 de décembre 1783, transcription qui a pour effet de rendre plus limpide encore la texture contrapontique de l’œuvre. Mais la vraie pièce maîtresse est le prélude (Adagio) que Mozart lui a accolée au moment de cette transcription. D’une exceptionnelle profondeur expressive, il « contient des audaces harmoniques surpassant tout ce que Mozart a écrit par ailleurs. (in musicologie.org)

Quatuor à cordes n°2 op. 51/2
Composé en 1873, le deuxième quatuor opus 51 en la mineur de Brahms sera joué pour la première en fois en privé devant son amie de cœur Clara Schumann, à Vienne. Ce deuxième quatuor, qui s’inscrit dans la lignée du premier, est représentatif du style Sturm und Drang : une structure classique ancrée dans la tradition, enrichie d’harmonies complexes et de mélodies modernes qui augurent la richesse dramatique de sa première symphonie, qu’il compose trois ans plus tard

Quatuor Ast

Eglise 16 h00

Mons

  • ­­­­­­­­­Sugmoon Kim , violon
  • Minju Park, violon
  • Jinju Yang, alto
  • Eunju Cheung, violoncelle


		

W. Amadeus Mozart (1756-1791) : Quatuor à cordes n°17 en si bémol Majeur, Kv 458 La Chasse
Anton Webern (1883-1945) : Langsamer Satz
Ludwig van Beethoven (1770 – 1827) : Quatuor à cordes n°3 op.59

 

Quatuor à cordes n°17 en si bémol Majeur, Kv 458 La Chasse
Pour certains, et malgré sa belle notoriété, le K 458 en sibmajeur « La Chasse » serait le plus faible de la série. Certes, le ton est cette fois à la détente, le climat nettement plus serein, et cela simposait peut-être aux yeux de Mozart après les tensions multiples des trois premiers. « Voici donc apparemment le plus léger, le moins profond de ces six quatuors, et également celui qui se rapproche le plus de Haydn par le style. […] Il serait [cependant] erroné de n’y voir qu’un divertissement et, surtout, de s’arrêter au sobriquet, tout anecdotique, de quatuor « de la chasse », dû à l’allure du thème initial. En réalité, [ce quatuor] ne le cède nullement à ses frères pour ce qui est de la beauté expressive, de la richesse d’invention et de la perfection décriture. »48 Surtout, le taxer globalement de légèreté serait oublier les deux mouvements médians qui forment le centre de gravité de l’œuvre, et en particulier la bouleversante méditation de l’Adagio, un morceau d’anthologie qui, « tourné tout entier vers le romantisme, annonçant nettement Schubert, […] révèle lui aussi le tréfonds de l’âme mozartienne. »

Quatuor à cordes n°3 op.59
Seul des trois quatuors « Razumowsky » à ne comporter aucun thème russe explicite, le neu vième quatuor (opus 59 no 3 en ut majeur), parfois qualifié de « Quatuor héroïque », fut aussi le seul à être relativement bien reçu par la critique qui loua « son individualité, sa force mélodique et harmonique ». Faut-il en déduire que les auditeurs de l‘époque furent rassurés par la tonalité choisie, ou simplement plus réceptifs face à un quatuor qui apparaît comme le plus extraverti des trois, ou encore amadoués par la présence d’un Menuetto presque « classique », qui plus est marqué grazioso ? Ils avaient pourtant de quoi être intrigués par l’étonnante introduction lente de ce quatuor, plongée mystérieuse dans l’atonalité, mais il est vrai que Mozart avait ouvert la voie dans son Quatuor K 465 « Les Dissonances ». Ils auraient pu tout autant être déstabilisés par le caractère révolutionnaire de ses nombreuses innovations : « une particulière sensibilité au timbre, une formidable libération des champs harmoniques, des rythmes, un temps « symphonique » conçu par grandioses étapes. » Car cet autre fleuron de l’opus 59 est, d’un bout à l’autre, une œuvre forte.

Langsamer Satz
Le Langsamer Satz a été écrit en juin 1905, alors que Webern terminait sa thèse de doctorat sur Heinrich Isaac et achevait sa première année d’étude de composition avec Schoenberg. L’existence de cette œuvre en un seul mouvement n’a été révélée qu’au début des années 1960, lorsque Hans et Rosaleen Moldenhauer ont découvert un certain nombre de manuscrits jusqu’alors inconnus, dont la plupart se trouvaient dans le grenier d’une maison de Perchtoldsdorf, près de Vienne. Le langage musical du Langsamer Satz est le luxuriant langage romantique tardif de la Verklärte Nacht (1898) de son maître et si, contrairement à celle de Schoenberg, la pièce de Webern n’a pas de programme, son sujet est néanmoins l’amour, puisque Webern, âgé de 21 ans, avait passé le printemps de cette année-là à faire de la randonnée en Basse-Autriche avec sa cousine Wilhelmine et était tombé éperdument amoureux d’elle. L’œuvre est donc un chant d’amour à celle qu’il épousera plus tard.

Quatuor de Crémone

Eglise 21 h 00

Seillans

  • ­­­­­­­­­Cristiano Gualco , violon
  • Paolo Andreoli , violon
  • Simone Gramaglio, alto
  • Giovanni Scaglione, violoncelle


		

Claude Debussy (1862- 1918) : Quatuor à cordes en sol mineurFranz Schubert (1797 – 1828) : Quatuors à cordes n°14 en ré mineur D.810 «La Jeune Fille et la Mort».

Quatuor à cordes en sol mineur
Composé en 1892-1893, ce quatuor à cordes constitue la première partition instrumentale d’envergure de Debussy, la seule – avec son trio pour violon, violoncelle et piano – où il fait preuve d’une telle fidélité aux formes traditionnelles (…Le quatuor comprend quatre mouvements, alors que Debussy préfèrera ensuite les triptyques pour ses recueils pianistiques (Estampes, Images), ses mélodies, ses œuvres symphoniques (Nocturnes, La Mer) et ses trois sonates. Par ailleurs, l’héritage franckiste est encore nettement perceptible : mélodie dont les intervalles s’élargissent peu à peu au début du mouvement lent, présence d’un thème cyclique. Mais le compositeur de trente ans impose aussi sa singularité. Quelques mois après la création par le Quatuor Ysaÿe, le 29 décembre 1893 à la salle Pleyel, Dukas publie un article élogieux : « Tout y est clair et nettement dessiné, malgré une grande liberté de forme. [L’essence mélodique] suffit à imprégner le tissu harmonique d’une poésie pénétrante et originale. L’harmonie elle-même, malgré de grandes hardiesses, n’est jamais heurtée ni dure. M. Debussy se complaît particulièrement aux successions d’accords étoffés, aux dissonances sans crudité, plus harmonieuses en leurs complications que les consonances mêmes. »

Quatuors à cordes n°14
Composé presque en même temps que le précédent (mars 1824), le célébrissime auatuor en ré mineur subit quelques ultimes retouches deux ans plus tard, au moment de sa première exécution qui, contrairement à ce qui s’était passé pour le treizième en la mineur, se heurta à l’incompréhension générale. Sans doute y avait-il, après une œuvre certes tragique mais au lyrisme assez intime, de quoi être décontenancé par l’angoissant climat de violence éruptive de ce nouveau quatuor tout entier hanté par le thème de la mort. Ici en effet, de la première à la dernière note, « les angoisses du compositeur devant cette mort dont il sait qu’elle l’habite, le réclame, le séduit et le berce à l’avance en même temps qu’elle le révulse et l’indigne, se succèdent et se heurtent entre abandon presque filial et rage contre l’implacable compagne qui l’entraîne. »81Comme pour le quatuor précédent, Schubert a recours à des compositions antérieures. On le sait, ce quatuor « La jeune fille et la Mort » doit « son nom à son deuxième mouvement, qui est un thème à variations basé sur un Lied « Der Tod und das Mädchen » D 531, que Schubert avait composé en 1817 sur un poème très bref de Mathias Claudius. Si le quatuor lui emprunte son titre, c’est également la tonalité funèbre de ré mineur qu’il en adopte. […] Il n’empêche que l’andante, qui reprend le thème de la Mortdans le Lied, n’est pas dans la tonalité de ce dernier, mais a recours au sol mineur, sous-dominante qui se trouve être la tonalité d’une autre ballade funêbre, « Le Roi des Aulnes » (D 328). (in musicologie.org)

Quatuor Varèse

Église 16h00
Montauroux

  • François Galichet, violon
  • Rasmus Cornelius Hansen , violon
  • Jacques Perez , alto
  • Thomas Ravez, violoncelle
  • Et avec le violoncelliste Frédéric Audibert (Beethoven)

Maddalena Lombardini-Sirmen (1745-1818 ): quatuor à cordes en si bémol majeur n°2, op3

R. Schumann (1810-1956) : quatuors à cordes n°1 in La mineur, op.41

L.V Beethoven (1770-1827) : «Kreutzer Sonata» op. 47 arrangement pour quintette à cordes

Quatuor à cordes en si bémol majeur n°2, op3
Maddalena Laura Lombardini, instruite à l’Ospedale dei Mendicanti de Venise, avait non seulement un talent de violoniste virtuose dans la lignée de Tartini (1692-1770), de cantatrice et de claveciniste, mais elle possédait également de réelles capacités de compositrice dont témoignent des Concerti pour violon ainsi que de multiples Duos et Trios. Grande voyageuse — fait rare pour une femme à l’époque — elle se produisit à Dresde, Saint Petersbourg, Liège, Amsterdam, Paris avec une solide réputation de classicisme italien jusqu’à ce que les goûts et les styles changent à l’approche de la Révolution. Elle tomba progressivement alors dans l’oubli. Une des premières à composer des Quatuors, à une époque où cette forme cherchait encore à se définir et stabiliser, Maddalena Laura figure dans un catalogue d’éditeur en compagnie des Quatuors op. 9 de Haydn.(…) Les six Quatuors op. 3, que présentent avec enthousiasme les membres du Lombardini Quartett, comportent deux mouvements ; le premier, généralement chantant dans un tempo Andantino, le second, beaucoup plus libre d’inspiration et de construction, mêlant Fugato, tempi rapides, inspiration « all’ungarese » dans une sorte de perpétuelle régénération de l’inspiration. Ce sont là, manifestement, des œuvres originales, d’un grand charme, d’une grande vivacité, et d’une vitalité remarquable (…) (Jacques-Philippe Saint-Gerand)

Quatuors à cordes n°1 in La mineur, op.41
«1842 fut placée sous le sceau de la musique de chambre, puisqu’en l’espace de quelques mois surgirent les trois quatuors à cordes de l’opus 41, le quintette avec piano opus 44 et le quatuor avec piano opus 47 pour ne plus revenir à cette forme. L’opus 41 fait référence à Beethoven, lyrisme et sérénité dominent l’écriture de cycle : Inspiration recueillie du premier mouvement du Quatuor n°1, mouvements rapides dans le style de l’intermezzo féerique propre à Mendelssohn…et aussi originalité du style Schumannien à travers des digressions en forme de variation… Hommages à Beethoven en même temps qu’au grand style classique du quatuor viennois, dédiés fraternellement à Mendelssohn à qui Schumann marque ainsi son admiration, ces quatuors furent aussi un témoignage d’amour : Clara les entendit en concert le soir de son anniversaire, le 13 septembre 1842 »

Kreutzer Sonata» op. 47 arrangement pour quintette à cordes
Il s’agit en fait d’un arrangement pour quintette à deux violoncelles de la sonate no 9 opus 47 de Ludwig van Beethoven, dite « Kreutzersonata ». Cette sonate dédiée au violoniste anglais George Bridgetower, qui la créa au 24 mai 1803, avec Beethoven au piano. À la sortie du concert Bridgetower aurait tenu des propos insultants envers une femme, ce qui aurait fâché tout rouge tout noir Beethoven. Un coup de gomme deux coups de plume, la dédicace est alors passée à une autre bête sacrée française du violon : Rodolphe Kreutzer, lequel trouvant l’œuvre injouable ne la joua donc jamais. Il est vrai que cette sonate laissa le public un peu médusé par tant d’emportement et de nouveautés de ce Beethoven qui ne pouvait jamais faire comme les autres. (in musicologie.org)

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Quatuor Galilée

Samedi 13 septembre

Eglise 11 h00

Saint-Paul en Forêt

Dimanche 14  septembre

Eglise 11 h00

Bagnols-en-Forêt

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Mostafa SAAD | Violoncelle
Gandhi SAAD| Violoncelle
Omar SAAD | Violoncelle
Tibah SAAD| Violoncelle



		

– W. A. Mozart, Quatuor à cordes no.14 en Sol majeur K.387
– L. V. Beethoven, Quatuor à cordes No.11 en Fa minor Op.95 Serioso
– Mostafa Saad, Tour en Galilée