Programme

Quatuor Hagen

Église 20h30
Callian

  • Lukas Hagen , violon
  • Rainer Schmidt , violon
  • Veronika Hagen , alto
  • Clemens Hagen , violoncelle

Joseph Haydn (1732-1809) : Quatuors à cordes en do majeur Hob. III/39

Joseph Haydn (1732-1809)  :  Quatuor à cordes en sol majeur Hob. III/41

Robert Schumann (1810-1856) :  Quatuors à cordes la mineur op. 41/1

Quatuors à cordes en do majeur Hob. III/39  «Les Oiseaux»

Quatuor à cordes en sol majeur Hob. III/41 dit « Comment allez-vous »

Haydn a laissé s’écouler une dizaine d’années avant de présenter, après l’opus 20, un nouveau cycle de quatuors à cordes: les «Quatuors Russes», op 33. C’est la première série de quatuors dont on sait qu’elle fut composée par Haydn spécialement en vue de leur publication. «Ils sont d’un tout nouveau genre», écrit-il dans plusieurs lettres, ne voulant sûrement pas seulement attirer par là l’attention sur le fait que, pour la première fois, des «Scherzos» remplacent les Menuets. Les mélomanes apprécient tout particulièrement les trouvailles mélodiques; ainsi le motif introductif richement orné de l’opus 33,3 a valu au Quatuor le surnom de «L’Oiseau».

Composé en 1781 le caractère nouveau de ce cycle annoncé par Haydn réside dans la dimension populaire, plus léger et plus concis que les précédents. Mais c’est la complexité interne qui séduit Mozart l’amenant à répondre à l’œuvre de son aîné par les fameux quatuors qu’il lui dédia.

Quatuors à cordes la mineur op. 41/1

Tandis que les premiers essais de composition réalisés en 1838/39 par Schumann pour cette discipline reine de la musique de chambre restèrent l’état de fragment, les trois Quatuors cordes op. 41 en la mineur, Fa majeur et La majeur furentécrits d’un seul trait entre juin et juillet 1842. Lors des premières exécutions privées, les auditeurs furent émerveillés et les compliments qu’il reçut de Mendelssohn en personne incitèrent Schumann dédier les nouvelles oeuvres son ami. S r delui, il écrivit alors son éditeur: «Croyez-moi, je me suis donné toute la peine de monde pour produire quelque chose de respectable; je pense parfois avoir même donné le meilleur de moi-même.» Comme chacun sait, l’Opus 41 de Schumann faitaujourd’hui partie du répertoire de base de tout musicien de quatuor.

 

 

Quatuor Casals

Église 20h30
SEILLANS

  • Vera Martínez Mehner , violon
  • Abel Tomàs Realp , violon
  • Jonathan Brown , alto
  • Arnau Tomàs Realp, violoncelle

J. Haydn (1732 – 1809) : Quatuor à cordes en la majeur op. 20 Nr. 6 Hob III:  36

J. Sebastian Bach (1685 – 1750) : L’Art de la Fugue No. 18

S. Asgatova Gubaidulina (1931) : Reflections on B.A.C.H. pour quatuor à cordes

L. van Beethoven (1770 – 1827) : Quatuor à cordes Nr. 9 en do majeur op. 59 Nr. 3  »Razumovsky’’

Joseph Haydn : Quatuor à cordes en la majeur op. 20 Nr. 6 Hob III:  36

Les six quatuors à cordes op. 20, Hob  III:31-36, de Joseph Haydn ont contribué à conférer au compositeur le surnom de « père du quatuor à cordes1 ». Composés en 1772, ils sont considérés comme un tournant dans l’histoire de la composition. Influencé par les nouvelles idées philosophiques et politiques du « Sturm und Drang » émergeant à cette époque en Europe, Haydn y développe des techniques compositionnelles qui définiront par la suite les grandes lignes de l’écriture des quatuors. Certains musicologues voient dans l’écriture de ces quatuors une influence directe de ce nouveau courant de pensée.

L’Art de la Fugue No. 18

Quatre parties écrites pour des instruments non spécifiés (ou un clavier ? pourquoi pas des voix ?), treize contrepoints savants, quatre canons, une triple fugue inachevée sur les lettres de son nom : considéré souvent comme une sorte de testament musical de J.S. Bach, nimbé de légendes issues de sa propre descendance, L’Art de la fugue questionne les interprètes et semble négliger l’auditeur. Lorsque des musiciens de quatuor à cordes de grand talent s’en emparent, les réponses fusent et la musique se remet à chanter.

Reflections on B.A.C.H. pour quatuor à cordes (  2002)

L’oeuvre a été élaborée à partir de trois matériaux musicaux distincts : des déclarations largement espacées de (026), une mélodie chromatique dans l’étendue très étroite d’un ton entier et un double canon en inversion dans le style de J.S. Bach. Malgré leur contraste évident, ces trois types de musique entretiennent de subtiles affinités et suggèrent la possibilité d’une réconciliation vers laquelle tend l’œuvre dans son ensemble. Le chiffre musical B–A–C–H est implicite dans la musique d’ouverture et explicite dans les mesures finales.

Quatuor à cordes Nr. 9 en do majeur op. 59 Nr. 3  »Razumovsky’’
Composé en 1806 et publié en janvier 1808, c’est le dernier des trois quatuors dédiés au prince Andreï Razoumovski dont il porte le nom. Ce quatuor est composé au cours de la très fertile année 1806 qui voit également la composition des deux autres quatuors du même opus (n° 7 et n° 8), du Quatrième Concerto pour piano, de la Quatrième Symphonie et du Concerto pour violon. C’est le seul des trois quatuors Razumovsky à avoir été accueilli favorablement par la critique. Incontestablement, Beethoven délivre là une démonstration de sa maturité dans l’écriture pour le quatuor. c’est le plus puissant et le plus enjoué des Razumovsky. Il est aussi le seul à ne pas contenir de thème russe. Après une mystérieuse introduction qui frôle parfois l’atonalité, l’Allegro vivace du premier mouvement se développe dans une joie exubérante. Le second mouvement est le plus tendu et le plus méditatif. Le finale, dans un style fugué, offre à l’œuvre une conclusion véritablement déchaînée.

Arménian Quartet

Eglise 16 h00

Mons

  • ­­­­­­­­­Astghik Vardanyan , violon
  • Razmik Hovhannisyan , violon
  • Vahagn Yeghishyan , alto
  • Hakob Aty, violoncelle


		

L. van Beethoven (1770 – 1827 ) : Quatuor à cordes n°1 en fa majeur op18
E. Mirzoyan  (1921-2012) : Quatuor à cordes
Komitas/Aslamazyan (1897 – 1978) : Danses arméniennes traditionnelles
A. Khatchaturian  ( 1903 – 1978 ) : Danse du Sabre extraite du ballet Gayaneh

 

Quatuor à cordes n°1 en fa majeur op18

C’est six premiers quatuors, que Beethoven dédia au prince Lobkowitz, un de ses plus fervents admirateurs et soutiens, se révèlent assez disparates et inégaux. Ainsi le no 4 en ut mineur, dont le succès eut le don d’exaspérer le compositeur, au point qu’il en vint à le condamner en des termes que nous préférons ne pas reproduire ici, pourrait sans doute être médiocrement apprécié, alors que le no 3 en majeur (un « coup de maître » aux yeux d’André Boucourechliev) mérite tous les éloges, de même peut-être que le no 6 en mi♭majeur. Précisons par ailleurs, à titre liminaire, que l’ordre de publication de ces quatuors au sein de l’opus 18 ne respecte pas la chronologie de leur composition. D’après les reconstitutions effectuées à partir des nombreuses esquisses conservées, il semble bien que l’ordre effectif de composition ait été : nos 3, 1, 2, 5, 6 et 4, et que certaines de ces œuvres aient fait l’objet d’un long travail de maturation. Longtemps le plus connu et admiré des six, l’opus 18 no 1 en fa majeur est le plus long de la série, et sans doute le plus expressif. « Sa longueur résulte d’un matériau inhabituellement copieux et son climat doit beaucoup à un effort périlleux pour maintenir la cohérence au sein d’une telle prolifération. Ses premier et dernier mouvements, outre qu’ils durent plus longtemps que les passages correspondants des autres quatuors de l’opus 18, font un effet très brillant, le premier par son travail thématique — qui annonce, par sa tendance au monothématisme, ce qui va suivre chez Beethoven, le dernier par l’exubérance de sa forme. Le second mouvement, s’il n’est pas le plus long des mouvements lents de l’opus 18, est le seul en mineur et, sans doute, le plus émouvant. Cet Adagio affettuoso appassionato — une forme sonate dramatisante à deux thèmes inspirée par Shakespeare (« Je me suis représenté la scène du tombeau dans Roméo et Juliette », dira Beethoven) — représente à l’époque le mouvement lent de forme sonate le plus radical jamais composé. Il ne se singularise pas tant par ses proportions que par la linéarité dramatisante dans laquelle Beethoven inscrit la forme. Le scherzo est le plus rapide et embrasse la plus large étendue harmonique ; ses étranges rythmes propulsifs regardent encore plus loin vers l’avant. »

Komitas/Aslamazyan : Danses arméniennes traditionnelles

l y a plus d’un siècle, Claude Debussy s’est (littéralement) incliné devant son « génie » après l’un de ses concerts donnés à Paris. Méconnu en Occident, le moine et musicien Komitas (1869-1935), à la fois chanteur de chorale, prêtre apostolique, compositeur et ethnomusicologue, est le fondateur révéré de la musique savante arménienne. On lui doit notamment la restauration des anciens modes usités dans la liturgie et qui avaient été dénaturés sous l’influence du clergé occidental. On lui doit également la sauvegarde d’un folklore de tradition orale qui était en passe de disparaître. Lui-même est un survivant, une figure au destin mouvementé que le génocide des Arméniens en 1915 dans l’Empire ottoman n’a pas laissé indemne
Aram Khachaturian : Danse du Sabre extraite du ballet Gayaneh

L’œuvre attachante de Khatchaturian a été occultée par une seule pièce, la Danse du Sabre extraite du ballet Gayaneh. Sous le régime soviétique, le compositeur géorgien d’origine arménienne a concilié avec bonheur une écriture symphonique parfois élaborée avec les traits des folklores des peuples du Caucase.

Quatuor Goya

Eglise 16 h00

Montauroux

  • ­­­­­­­­­Sylvia Huang , violon
  • Mirelys Morgan Verdecia  , violon
  • Saeko Oguma , alto
  • Honorine Schaeffer , violoncelle


		

Edward Grieg (1843-1907)   : Quatuor à cordes No. 1 en sol mineur, Op. 27
Imogen Holst (1907-1984)   : : Phantasy quartet
Maurice Ravel  (1875 – 1937) : quatuor à cordes en fa majeur

 

Quatuor à cordes No. 1 en sol mineur, Op. 27

Edvard Grieg n’acheva qu’un seul quatuor à cordes, en sol mineur, qu’il commença en 1877 et acheva en février 1878, il y a 140 ans, lors d’un long séjour dans la région du Hardanger située à l’ouest de la Norvège, qu’il aimait passionnément. Il en résulta une de ses plus immortelles musiques.

Né à Bergen en 1843, son parcours avait débuté grâce à la protection du fameux Ole Bull qui favorisa son départ, à l’âge de 15 ans, pour le conservatoire de Leipzig où pendant quatre années il étudia avec E.F. Wenzel, Ignaz Moscheles et Carl Reinecke. Il poursuivit ensuite sa formation auprès de à Copenhague tandis que son intérêt pour la musique populaire norvégienne fut éveillé par . De là, il enregistra un succès croissant comme chef d’orchestre, pianiste et compositeur, de partitions inspirées par le folklore de son pays. On connaît le succès mondial de ses Pièces lyriques pour piano et de son Concerto pour piano en la mineur. D’autres œuvres, dans le registre de la musique de chambre, ont diffusé dans l’Europe entière, en particulier les trois Sonates pour violon et piano, et celle pour violoncelle. Le Quatuor à cordes en sol mineur demeure injustement en retrait de cette popularité.

s’installa durant l’hiver 1877-1878 dans une modeste maison du Hardanger dans un état d’esprit pessimiste, perturbé par une crise personnelle et créatrice qu’il surmonta finalement. « Vous ne pouvez  tout simplement pas imaginer quels problèmes me causent les formes musicales, quoiqu’ils proviennent aussi partiellement du fait que je suis retenu par une pause  – qui, à son tour, est le résultat de toutes ces pièces commandées (Peer Gynt, Sigurd Jorsalfar et autres choses méchantes) et partiellement d’un excès de folklorisme. » En dépit de ces propos tourmentés, mais relativement réalistes, parvint à élaborer une œuvre majeure achevée en février 1878.

Il assista à la création de sa partition à Cologne le 29 octobre 1878 assurée par le quatuor à cordes de , formation qui allait défendre l’œuvre souvent en Allemagne, et ce, dès le 30 novembre de la même année au Gewandhaus de Leipzig.

l’entendit à Wiesbaden et l’apprécia immédiatement, se proposant  de le faire connaître sans tarder à Rome. Si l’accueil critique fut très partagé en raison d’une esthétique plutôt déroutante et d’un discours individuel, la réception publique, dans l’ensemble, exprima plus franchement son adhésion. Effectivement, dans cette œuvre, une singularité inhabituelle et bien différente de ses musiques précédentes de Grieg apparaît et s’impose. Rapidement, de nombreux commentateurs y décelèrent un authentique chef-d’œuvre caractérisé par ses choix mélodiques, ses trouvailles au niveau des timbres, son lyrisme personnel et ses atmosphères, traits saillants, au sein d’une structure homophonique et somme toute assez traditionnelle. Cet accueil ne put faire oublier la critique intraitable de Bernsdorf qui heurta la sensibilité du compositeur : « Nous n’avons ressenti que déplaisir et répugnance face à cette absurde matière, rassemblée sous le sceau du nationalisme norvégien… » Plus tard, le compositeur confiera mieux supporter ces mises à mort, avouant que « l’approbation du public sans a priori signifie davantage pour moi que tous les critiques réunis ». Un usage abondant d’accords altérés chromatiques, d’accords parallèles dissonants, de blocs sonores intéresseront les impressionnistes… (in Resmusica)

Phantasy quartet

Imogen Holst (1907-1984) a fréquenté la St Paul’s School for Girls, où son père, Gustav Holst, était directeur musical à partir de 1905. Elle est allée au Royal College of Music en 1926 et a étudié la composition avec Gordon Jacob et George Dyson, l’harmonie et contrepoint avec Ralph Vaughan Williams et direction avec W. H. (Billy) Reed. Avec un tel pedigree, sa musique aurait dû être enregistrée depuis longtemps ; les œuvres ici sont toutes des premières.

En 1928, Imogen Holst remporte le prix Cobbett pour son Phantasy Quartet. Cette œuvre de 10 minutes est écrite de manière transparente et au goût pastoral. Basé sur deux thèmes, qui apparaissent sous des formes différentes tout au long de la pièce, le quatuor atteint un point culminant passionné avant de se terminer paisiblement.

Quatuor à cordes en fa majeur

Gabriel Fauré, professeur de composition et ami de Maurice Ravel admirait la « sincérité désarmante » du travail de son élève. Les inspirations de Ravel sont éclectiques, allant de Couperin, Mozart, Debussy au jazz en passant par la musique hispanique.

Composé entre décembre 1902 et avril 1903, le Quatuor en fa majeur de Maurice Ravel est la seconde œuvre de chambre qu’il compose, à l’âge de 27 ans. Elle est dédiée à son professeur de composition, Gabriel Fauré, et inspirée par le Quatuor en sol mineur de Claude Debussy qui la précède de dix ans. Debussy se montre très enthousiaste au sujet se l’oeuvre de Ravel, parvenant même à dissuader l’auteur indécis de modifier son finale « Au nom des dieux de la musique, et au mien, ne touchez à rien de ce que vous avez écrit de votre Quatuor » lui écrit-il.

Quatuor xxxx

Samedi 28 septembre

Eglise 11 h00

Saint-Paul en Forêt

Dimanche 29  septembre

Eglise 11 h00

Bagnols-en-Forêt

  • ­­­­­­­­­xxxxx , violon
  • xxxxxxxxx , violon
  • xxxxxxxxxxx , alto
  • xxxxxxxxx, violoncelle


		

xxxxxxx : Quatuor à cordes n°
xxxxxxxx : Quatuor à cordes
xxxxxxxxxxx :
xxxxxxxxxxx : 

 

Quatuor à cordes

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